Manifestation les 11 et 13 mars
Le projet de loi de finances 2025 a été adopté par le Sénat jeudi 6 février 2025, après le recours au 49.3 à l’Assemblée nationale la veille. Alors qu’il manque aujourd’hui 8 milliards pour l’ESR, le budget défendu par le ministre Philippe Baptiste entérine à cette occasion une nouvelle saignée et confirme la gravité de la situation pour les personnels et les étudiant
Ce budget d’austérité s’inscrit dans un contexte de précarisation croissante de l’université, de ses étudiant es, et de ses personnels. Après des années de sous-financement, les conséquences délétères se concrétisent pour l’ensemble de la communauté de l’ESR et ne feront que s’aggraver : dégradation des conditions de travail et d’études, patrimoine
délabré, suppression de filières entières de formation, réduction drastique des capacités d’accueil, annonces de la libéralisation des droits d’inscription, non-remplacement des départs à la retraite, recours massif aux heures complémentaires pour les titulaires, aux contrats courts dans les services et les laboratoires et à des vacataires, heures de vacation et heures complémentaires sous-payées (sous le SMIC horaire), surcharge de travail pour les personnels administratifs et techniques, concurrence entre organismes de recherche et universités, réduction des frais de missions, disparition de pans entiers de recherche, etc.
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