Alors que les Épreuves communes de contrôle continu (E3C) entrent dans leur deuxième semaine, les dysfonctionnements se multiplient dans l’académie de Rennes. Dans de nombreux établissements (Lycée Beaumont à Redon, lycée Anita Conti à Bruz, lycée Bréquigny et Joliot Curie à Rennes, lycée de Carhaix, lycée de Pont l’Abbé, lycée de Questembert, lycée de Landivisiau...) les enseignants étaient en grève et les épreuves se tiennent mais dans des conditions très variables d’un lycée à l’autre. Les élèves sont surveillés par des personnels administratifs, souvent avec un seul surveillant par salle, des consignes interviennent en cours d’épreuve, les mesures élémentaires de sécurité ne sont pas respectées -alarmes désactivées, salles fermées à clé sur les élèves- des élèves sont parfois informés à l’avance des sujets... Les mesures d’intimidation de la part des chefs d’établissements ou des forces de l’ordre se multiplient : contrôles d’identités, menaces de zéros... alors que les dysfonctionnements constatés obligeront l’administration à organiser une session de remplacement ou à neutraliser les épreuves.
Le SNES-FSU n’a eu de cesse, depuis des mois, d’alerter sur l’impréparation de ces E3C et le caractère profondément inégalitaire du bac voulu par J-M Blanquer. Le SNES-FSU demande au Recteur de Rennes de mettre fin à cette parodie d’examen qui n’a plus de sens pour personne et d’annuler cette session pour revenir à des épreuves terminales, anonymes et nationales. Le SNES-FSU Bretagne appelle les personnels à poursuivre avec détermination leur mobilisation et demande solennellement aux Proviseurs de ne pas tenter l’impossible pour tenir des épreuves totalement discréditées.