6 octobre 2020

Sections départementales

Faire entendre la voix des acteurs de terrain sur le numérique

Alors que l’académie de Rennes met en avant une démarche participative dans le cadre des États Généraux du numérique et nous communique une multitude d’espaces d’expressions sur notre messagerie académique, nous restons interrogatifs sur la méthode :
Un questionnaire en ligne afin d’identifier les sujets que vous souhaitez voir aborder prioritairement lors des états généraux
Un espace pour une démarche participative nationale vous permettant d’exprimer vos avis argumenté(s) sur différentes propositions thématisées 
Un espace d’expressions territoriales permettant de restituer les retours d’expériences et les propositions des territoires. Il sera consultable par toutes les académies, régions académique, territoires.
Un espace de débats accessibles à tous dans un forum participatif les 14 et 15 octobre
Un espace de partage et de présentation des résultats des États généraux du numérique pour l’éducation après les 4 et 5 novembre 2020.

Comment s’y retrouver dans cette nébuleuse ?
Souhaite-t-on vraiment tenir compte de la contribution de chacun.e d’entre nous ?
Les conclusions ne sont-elles pas courues d’avance ? Ne s’appuieront-elles pas seulement sur quelques expériences positivement mises en valeur ?

Si entre la correction des copies, la préparation de nos séquences, la rencontre avec les parents, les réunions dans l’établissement, la concertation avec les collègues pour élaborer un nouveau PAP, nous arrivons à trouver du temps pour nous exprimer sur le sujet, organisons nous pour investir ces espaces !

Pour faire entendre la voix du terrain lors de ces états généraux du numérique tout en facilitant notre participation, la FSU et ses syndicats ont élaboré un outil sous la forme d’ une enquête unique où chacun.e d’entre nous peut s’exprimer sur 4 volets investis par le numérique : administration, pédagogie, formation et situation Covid19.

En effet, le numérique s’est banalisé dans notre métier, sans que sa place ni ses effets possibles au long terme n’aient été réfléchis. Élèves, familles, étudiant.e.s et personnels pointent à la fois les atouts et les difficultés que génèrent ces outils. Ils peuvent faciliter la gestion et les apprentissages, offrir de nouvelles manières de faire classe, comme renforcer les fractures sociales ou compliquer à l’envi le quotidien, voire participer du contrôle des pratiques professionnelles.
Ne laissons pas l’entre-soi décider pour nous, investissons ce domaine qui transforme notre quotidien, répondons à cette enquête !