Lundi 4 septembre, jour de rentrée, Gabriel Attal a fait sa rentrée au lycée de Liffré. Il a été accueilli au son des casseroles.

Ce lundi, une centaine de personnes dont des militants du SNES FSU s’étaient rassemblées pour se faire entendre du ministre de l’Education nationale. Les services d’ordre ont maintenu à distance les manifestants, rendant toute discussion impossible. Dès lors, c’est au son des casseroles que le ministre a fait son entrée dans l’établissement.

A la demande de la FSU, une délégation a été reçue par les services du ministre. Nos camarades du SNUipp et du SNES ont eu à coeur de faire remonter toutes nos revendications que ce soit sur les salaires, le pacte, les conditions de travail, le manque d’enseignants et d’AESH, le nombre d’élèves par classe, etc.

Par ailleurs, le choix de visiter un établissement récent, ayant ouvert il y a 3 ans, ne témoigne pas des réalités des conditions de travail de la plupart des enseignants du secondaire en Ille-et-Vilaine ! En cette période de fortes chaleurs, la plupart d’entre nous faisons cours dans des salles surchauffées. Pour rappel, il n’existe pas de seuil réglementaire à partir duquel la température serait trop élevée pour permettre le travail. Cependant, tous les employeurs sont responsables de la santé au travail des salariés et des mesures doivent être prises pour évaluer et supprimer ou limiter les risques. A ce titre, l’Institut national de recherche et de sécurité, l’INRS, indique « au delà de 30 °C pour une activité de bureau et de 28 °C pour un travail physique, la chaleur peut constituer un risque pour la santé des salariés ».

Dès lors, pour que le ministre prenne pleinement la mesure des conditions de travail des personnels dont il a un charge, un établissement moins récent aurait été plus parlant.