Alors que se multiplient les ratés concernant la vaccination, les tests PCR et tests antigéniques, les incohérences de la politique de santé, les maigres moyens du système hospitalier, le ministre Blanquer nie la réalité de l’épidémie, nous sert des chiffres faux, bouleverse le protocole sanitaire dans les écoles, collèges et lycées tous les trois jours, souvent en totale contradiction avec les avis du Conseil scientifique et les décisions du ministère de la Santé.
Et non content d’asséner ses injonctions contradictoires, le voilà qui racole l’extrême droite à coups de petites phrases et sous-entendus à propos de la religion musulmane, des chaises rouges symboles du diable (ici), de l’école à la maison...
Il sabote le bac par des décisions erratiques, jamais concertées, se moque des enseignants sur la question de la revalorisation, diminue les moyens et supprime 1800 postes à la rentrée, impose un max d’heures supplémentaires et de contraintes administratives (cf les auto-évaluations dans les collèges). Tout cela dans un contexte de crise et de difficultés inédit.
Jamais un ministre de l’Education nationale n’aura autant fait de mal à son secteur d’intervention, à ses administré.e.s (toute la jeunesse de France) et à ses personnels.
Ce qui pourtant ne l’empêche pas de se ridiculiser dans un improbable clip fitness devant les caméras des chaînes d’infos en continu transformées pour l’occasion en télé réalité...