Les lignes sont en train de bouger sur la question salariale des enseignants et des personnels de l’éducation. Nous ne pouvons pas nous satisfaire des 3,5% de revalorisation du point d’indice acté au mois de Juillet. Cette « revalorisation » est bien en-deçà de ce que nous étions légitimement en droit d’attendre.

Lors de la réunion des recteurs du 25 août dernier, Emmanuel Macron annonce : « nous avons, sur la base des travaux du Grenelle, commencé une revalorisation générale de la rémunération, il y a deux ans, qui sera poursuivie, en faisant qu’aucun professeur ne débute sa carrière à moins de 2 000 euros net, mais par un investissement massif de la nation que nous assumons, que le Ministre va continuer de poursuivre et qui permettra environ 10 % d’augmentation de la rémunération par rapport au statu quo ante pour nos enseignants et là, de manière totalement inconditionnelle ».

Cependant, aucun calendrier pour cette augmentation de 10% n’a été fixé. De plus, cette hypothétique hausse de 10% ne compensera pas la perte de pouvoir d’achat qui s’élève à 20% sur les 20 dernières années. Enfin, nous sommes désormais coutumier des effets d’annonce. Rappelez-vous la « revalorisation historique » promise par Jean-Michel Blanquer.

Dès lors, il est essentiel de se mobiliser au moment même où les médias s’emparent de cette question salariale et à faire connaître la réalité des salaires des enseignants et personnels de l’éducation. Tous en grève le 29 septembre !