Deux graphiques pour visualiser comment les demandes de mutation et leur satisfaction évoluent depuis 2001 en Bretagne. (Ces données ne concernent que les COPsy, CPE, certifiés et agrégés)
Le mouvement intra 2019 en Bretagne enregistre une baisse des demandes de mutation due essentiellement au fait que les collègues en poste fixe dans l’académie sont moins désireux de mobilité (-86 demandes). Faut-il y voir un effet réforme du lycée où les emplois sont fragilisés. Cette catégorie de demandeurs mute toujours aussi peu puisqu’ils sont toujours 71,5% à rester sur leur poste.
La baisse des demandes de mutation est aussi due à la diminution du nombre d’entrants au mouvement inter dans l’académie (-6,7% / 2018). Si ces derniers se voient un peu mieux satisfaits dans leurs vœux puisque 18,1% obtiennent leur vœu 1 ou 2 contre 15,3% en 2018 et que 51,9% sont mutés sur un de leur vœu 10 à 30 contre 58,3% en 2018 sur un des vœux 10 à 20, ces dernière valeurs montrent que leur affectation en Bretagne reste difficile d’autant plus que 50,6% d’entre eux sont nommés en zone de remplacement (+4,4% /2018) et quand on voit la faible mobilité des TZR de l’académie, cette affectation c’est pour quelques années...
En effet, les TZR de l’académie, s’ils ont plus tenté leur chance (+5,5% / 2018), cela ne leur a pas bénéficié puisqu’on observe une important baisse de leur stabilisation sur poste fixe (-6%) et 85,8% ne mutent toujours pas.
Une faible mobilité qui persiste voire s’accentue dans l’académie, illustration que la politique actuelle n’est pas de donner de véritables moyens à l’EN pour un véritable investissement sur l’avenir.