Le secrétariat académique du SNES et l’ensemble des militant-es des sections départementales et académique vous souhaitent une très bonne année 2019 !
La préparation de rentrée s’accélère et tout indique que nos conditions de travail vont encore se dégrader. Les DGH seront communiquées en tout début de semaine aux établissements et avec 101 postes supprimés dans l’académie (en équivalent temps plein) et des heures supplémentaires à la hausse dans les dotations, nul doute que le nombre d’élèves par classe va encore augmenter. Le Ministre entend aussi nous faire travailler plus puisque le décret pour revenir à 2 HSA obligatoires est annoncé pour fin janvier La-2e-heure-sup-c-est-NON
Avec des effectifs en hausse en collège, aucun moyen ne permettra donc de travailler autrement avec les élèves. En lycée - au prétexte d’un ralentissement passager des progressions d’effectifs - les prévisions d’effectifs, directement pilotées par le rectorat cette année, pourraient devenir un levier supplémentaire pour supprimer des divisions et augmenter les effectifs par classe : les conséquences sur les postes seront importantes en plus de la mise en œuvre de la réforme.
La rentrée 2019 ne peut pas se dérouler sur ces bases ! Le SNES invite tous les établissements à se mobiliser cette semaine, tout particulièrement ce jeudi 17 : sortie de banderoles, distribution de tracts et envoi de mel au Ministre (STOPMepris), heure d’information syndicale pour un débrayage à l’extérieur de l’établissement et une rencontre avec la presse… Toutes les initiatives locales feront entendre que la profession résiste à la politique éducative et salariale du gouvernement. Un préavis de grève jusqu’aux congés a été déposé pour couvrir toutes les actions.
Le SNES, la CGT, SUD et des organisations lycéennes ont souhaité faire converger toutes les luttes locales sur les DGH, les effectifs, les salaires, les réformes au lycée avec une « grève massive » dans l’Éducation le jeudi 24 janvier (appel de l’intersyndicale et des organisations lycéennes).
Sans méconnaître les difficultés pour beaucoup de collègues à s’engager dans une nouvelle journée de grève, nous pensons que la poursuite de la remise en cause des droits des fonctionnaires (retraites, paritarisme), la volonté de museler les personnels de l’éducation avec « un devoir de réserve » (signez la pétition), les réformes pour supprimer des postes et le déclassement salarial incessant imposent une réponse massive des personnels.
L’urgence sociale qui s’exprime notamment dans le mouvement des Gilets Jaunes doit aussi trouver son expression dans nos professions sans plus attendre. Depuis des mois, le SNES met toutes ses forces pour faire avancer les intérêts de nos métiers avec constance et détermination. Dans le contexte actuel, toutes les initiatives méritent d’être encouragées, c’est pourquoi le SNES et la FSU Bretagne ont proposé aux collectifs départementaux des Stylos Rouges de l’académie de les rencontrer pour élargir et diversifier les actions dans l’unité la plus large possible tout en leur demandant de préciser certains points plus ambigus de leur manifeste.