Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, n’est pas un rendez-vous comme les autres, et il ne peut pas être manqué.

C’est tout d’abord un rendez-vous historique : même si des journées de défense des droits des femmes existent aux États-Unis et dans certains pays européens depuis le début du XXe siècle, la date n’est pas encore fixe. C’est avec la grève des ouvrières de Saint-Petersbourg du 8 mars 1917 que la tradition se met progressivement en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.
En conséquence du regain féministe des années 1970, la journée internationale des femmes le 8 mars est officialisée en 1977 par l’ONU et en France en 1982. Ensemble, soyons les gagnantes de ce combat historique.

C’est aussi un rendez-vous social et culturel portant des revendications universelles d’égalité, de respect et de solidarité. En France, les données de l’INSEE nous rappellent chaque année, que même si l’égalité femme-homme est un principe républicain et une valeur universelle à défendre, dans les faits, beaucoup reste à faire, tant dans le milieu professionnel que personnel, dans le milieu politique comme dans les espaces associatifs… Ici, et dans le monde, les femmes sont celles qui subissent le plus la précarité sous toutes ses formes, celles qui doivent défendre encore le droit à l’avortement, celles qui doivent dénoncer les « taxes roses », celles qui doivent lutter contre toute forme de patriarcat. Ensemble, soyons les gagnantes de ce combat social et culturel.

C’est enfin un rendez-vous brûlant : depuis le 23 novembre cette année, elles continuent de dénoncer les violences sexistes et sexuelles qui persistent. À l’instar du mouvement #metoo, on ne peut non plus oublier les récentes révélations d’abus sexuels dans les milieux sportif et artistique. La cérémonie des Césars a en effet été l’occasion de montrer que des femmes se rebellent, parce que les résistances à la défense de la dignité des femmes sont incroyablement et scandaleusement solides. De même, depuis le 5 décembre, les femmes dénoncent le projet de la réforme des retraites, parce que c’est un projet qui les discrimine sans aucun état d’âme : leur niveau de pension va inexorablement baisser puisqu’il sera le reflet des inégalités qu’elles subissent lorsqu’elles sont actives (salaire, précarité...). Ensemble, soyons les gagnantes de ce combat d’actualité.

Vous trouvez ici l’appel national du collectif Grandes Gagnantes et ici l’appel national intersyndical.

Voici donc les rendez-vous de la semaine dans le département :

  1. A Rennes, deux dates à retenir :
     le vendredi 6 mars, à l’appel des organisations syndicales (à lire ci-dessous), se mettre en grève à partir de 15h40 (heure symbolique à laquelle le travail des femmes est non rémunéré) avec rendez-vous place de la Mairie (prises de parole et happenings), puis manifestation à partir de 17h.
     le dimanche 8 mars : à l’appel des organisations syndicales et des associations (à lire ci-dessous), Rendez-vous 13H30 place de la République : 16h : rencontre des cultures féministes à l’Hôtel-Dieu ; 19h : soirée avec repas servi par le Réseau de Ravitaillement et concerts.
  • A REDON : le 7 mars, rdv devant la mairie pour un rassemblement avec nos piques-niques. Chorégraphie « A cause de Macron ». Horaire communiqué ultérieurement.