Les personnels du collège, notamment les enseignants d’EPS protestent contre les conditions d’enseignement qui leur sont imposées par le fait de l’occupation du gymnase par des familles de migrants et demandeurs d’asile sans logement ni situation stable. Ils veulent un règlement de la question, en solidarité avec les migrants pour lesquels les pouvoirs publics doivent trouver une solution pérenne et assumer leurs responsabilités en vertu du droit et de la loi.
A l’occasion d’une heure d’information syndicale lundi, les enseignants ont prévu d’organiser une journée ’’collège mort’’, d’interpeller la presse, de manifester devant l’Inspection académique, demander audience à l’IA-DASEN et porter une pétition au Préfet.
De plus en plus les autorités politiques et l’Etat manifestent indifférence et cynisme à l’égard des populations migrantes et font retomber sur les associations et les citoyens (ici les élèves, enseignants et personnels du collège Echange) la responsabilité de gérer des situations dramatiques.
La préfecture a les moyens de loger les familles du gymnase, pourtant elle n’agit pas, laisse la situation se dégrader et devenir peu à peu insupportable : stratégie de la tension ? Et puis « il ne faudrait quand même pas créer d’appel d’air ! »