Le Conseil Supérieur des programmes n’en finit pas de se déliter : après la démission en septembre dernier de son président, Michel Lussault – remplacé par la philosophe Souâd Ayada, proche de JM Blanquer, ’’anti-NVB’’ (Najat Vallaud-Belkacem), et qui a les sympathies du Figaro ; c’est la vice-présidente la linguiste Sylvie Plane qui est débarquée le 26 janvier.
Elle reprochait le ’’détricotage’’ du CSP, dépossédé de ses missions par la constitution de commissions directement dans l’orbite du ministre : Mathiot pour la réforme du lycée, B. Cyrulnik pour l’école maternelle, C. Villani pour les maths et par la création par le ministre d’un nouvel organisme : le Conseil Scientifique de l’Education nationale.
Elle dénonce aussi le conservatisme ambiant, la volonté de revenir sur les programmes récents au risque de déstabiliser les enseignants et les familles. Encore une fois, il ne fait pas bon contester la parole et les actes du président-Jupiter.