En cette rentrée, l’action collective est nécessaire pour contrer le pacte et ses effets. L’objectif des 30% d’enseignants signant le pacte ne doit pas être atteint.
Au SNES FSU, nous défendons une revalorisation des salaires sans contrepartie, pour tous. C’est pourquoi nous sommes contre le pacte.
Signer le pacte c’est :
– répondre à une commande politique qui vise à masquer le manque d’enseignants.
– s’engager avant tout à faire du remplacement de courte durée (RCD). La note de service stipule : « sauf cas particulier, il conviendra que la première mission porte sur le RCD ». Cela signifie que pour toute autre mission, il faut que les besoins en remplacement identifiés par le chef d’établissement soient d’abord et prioritairement assurés.
– s’engager dans un processus délétère pour nos statuts puisqu’il induit une forme d’astreinte (il faut désigner un créneau horaire sur lequel on s’engage à être disponible).
– s’engager à remplacer les collègues au pied levé. Le ministère refuse de fixer un délai de prévenance, préférant renvoyer au local.
– prendre en charge des élèves que l’on a pas en classe par ailleurs si un professeur est absent.
– se placer sous la tutelle du chef d’établissement qui exerce un contrôle des missions attribuées.
Bref, le pacte c’est non et c’est maintenant qu’il faut dire non ! A l’heure où cette thématique est fortement médiatisée, il faut frapper un coup fort : le chiffre de 30% d’enseignants « pactés » ne doit pas être atteint. C’est par la force de l’action collective que cet objectif pourra être tenu. Dès lors, n’hésitez pas à contacter la section départementale pour organiser une HIS sur le sujet : snes35@rennes.snes.edu
Les questions/réponses du SNES sur le Pacte, c’est ici : https://www.snes.edu/article/pacte-...