Alors que le ministre avait annoncé se montrer ouvert sur la question des dates des épreuves de spécialité, il a fini par clore les débats en maintenant les épreuves au mois de mars et ce, malgré les demandes répétées du SNES-FSU de les placer au mois de juin. Le ministre balaie donc des arguments parfaitement recevables et maintes fois exprimés. De plus, les remontées de notes devront se faire très rapidement afin de les faire figurer dans Parcoursup. Nous dénonçons fortement ce couplage forcé de l’organisation des enseignements en Terminale avec les procédures inégalitaires de Parcoursup.
Le délai imposé aux correcteurs va donc être une nouvelle fois intenable et le risque de connaître une démobilisation précoce des élèves telle qu’on a pu la vivre l’an dernier est forte. Le SNES-FSU maintient sa revendication pour que les épreuves de spécialité se tiennent au mois de juin et exige un retour à des épreuves nationales terminales et anonymes.