Pour le Rectorat de Rennes, la rentrée s’est bien passée. Il n’est pas sûr que les 150 collègues de l’académie (AESH, PSYEN, AED, agents de labo...) privés de salaire en septembre du fait de
problèmes informatiques partagent cette appréciation. Saisi par les collègues, le SNES-FSU est intervenu immédiatement pour que les collègues puissent toucher au plus vite un acompte. Mais un problème de cette ampleur montre à quel point le service public d’éducation fonctionne depuis trop longtemps en mode dégradé.
Le SNES-FSU a réussi à mettre en lumière médiatiquement lesconditions de travail des enseignants, CPE, PSYEN, AED et AESH à la rentrée. Le déclassement salarial qui touche nos métiers est désormais reconnu au-delà des cercles éducatufs, contraignant le ministre mais surtout le président Macron à promettre une
revalorisation inconditionnelle « d’environ 10% », le reste étant conditionné à des missions supplémentaires (remplacement, orientation... qui sont les domaines les plus touchés par la pénurie de personnels). C’est le retour du « travailler plus pour gagner plus ». Pour le SNES-FSU, c’est inacceptable. La revalorisation doit concerner tous les personnels, sur l’ensemble de la carrière, sans ajouter de tâches supplémentaires. Des concertations ont lieu au ministère et les arbitrages auront lieu vers février-mars 2023.
La mobilisation doit se poursuivre, par tous les moyens, dont le vote massif aux élections professionnelles de décembre !