9 mars 2021

Sections départementales

Lundi 8 mars : plus de 2 000 manifestant.e.s à Rennes

Le SNES-FSU35 comme l’ensemble de la FSU avait appelé à investir massivement les mobilisations du 8 mars pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes.
C’est un cortège bien fourni et festif qui a parcouru la ville de Rennes lundi. L’horaire du rendez-vous à 14h le jour de la rentrée, imposé par la nécessité de dispersion de la manifestation à 17h30 en raison du couvre-feu pouvait laisser craindre une mobilisation limitée. Pourtant, ce sont plus de 2 000 manifestant.e.s qui ont animé les rues de Rennes pour porter haut et fort la lutte pour les droits des femmes.
Cette journée avait commencé dès midi à Villejean en présence des différents collectifs. Le cortège formé s’est dirigé vers République en traversant Pontchaillou. Le rassemblement a alors pris de l’ampleur, les chants puis les prises de parole occupant l’espace sonore. L’intervention de l’intersyndicale, portant l’ensemble de nos revendications a été traduite en langue des signes.

Sous le ciel bleu et dans une ambiance musicale rythmée, les slogans, les chants ont ensuite retenti sur tout le trajet jusque l’esplanade Charles de Gaulle.

C’est évidemment dans l’action syndicale au quotidien que nous portons l’ensemble de ces revendications et que nous agissons pour l’égalité femmes-hommes.
Dans l’Éducation où les femmes représentent 73% des personnels, leur salaire net moyen demeure inférieur à celui des hommes. Comme dans les autres secteurs d’activité, les femmes sont sur-représentées dans les emplois précaires, peu rémunérés et offrant de faibles perspectives de carrière comme par exemple les emplois d’AESH.
La retraite est également un enjeu d’égalité entre les femmes et les hommes  : temps partiel cumulé, des carrières moins longues ou hachées, et remise en cause des droits familiaux dans la fonction publique, affectent fortement la situation des retraitées. A noter que si – tous régimes confondus – la pension brute moyenne des femmes est toujours nettement inférieure à celle des hommes (1096€ contre 1777€), la situation serait pire encore avec la réforme par points, le projet de Macron aujourd’hui suspendu mais pas abandonné !
La lutte continue...