Pourquoi est-il plus que jamais nécessaire de se mobiliser et s’inscrire dans le mouvement de grève et de contestation ? Rappel des multiples raisons qui doivent susciter la colère sociale et nous pousser à agir pour éviter le pire...
- Après la réforme du code du travail et la réforme des conditions d’obtention de l’indemnité chômage,
- Après le saccage du système hospitalier,
- L’appauvrissement organisé de la Sécurité sociale (exonérations de cotisations non compensées, suppressions d’actifs fonctionnaires...),
- La réforme des retraites en cours qui va appauvrir la quasi totalité des retraité.e.s et pousser les plus solvables vers la capitalisation, risquée et plus coûteuse,
- Le traitement brutal et policier, et la « criminalisation » du mouvement social,
- Le mépris affiché pour les organisations syndicales,
- La pratique macronienne, démagogique et égocentrique du dialogue social lors du « Grand débat », et plus généralement l’infantilisation des citoyen.ne.s
- La politique économique à courte vue qui ignore dans les faits les nécessités environnementales (objectifs non atteints en matière de CO2 et pesticides, quasi ignorance des agriculteurs bio...),
- L’approbation des traités de libre-échange (Canada, Mercosur), non sens écologique et social,
- La politique du tout routier en France au détriment du ferroviaire,
- Le bradage de biens publics comme les aéroports au profit d’entreprises à la recherche de profits faciles, et le mélange des genres entre haute fonction publique et conseils d’administration des grandes entreprises,
- Une conduite de l’économie dans l’intérêt des seuls grands groupes industriels et financiers,
- L’absence de politique du logement, de contrôle des loyers, de rénovation des « passoires thermiques » et d’aménagement du territoire dans un sens écologique,
- Les réformes absurdes du système éducatif, notamment du lycée et du bac, sans oublier Parcoursup’,
- Le recul du financement des universités, de la recherche et de nombreux organismes d’études et d’analyse (ex de l’Observatoire National de la pauvreté et de l’exclusion sociale...),
Tout cela, pensé selon une philosophie libérale archaïque née et formulée au XIX° s qui détruit les solidarités au nom de l’individualisme et du « chacun pour soi », doit provoquer une réponse déterminée et radicale. Si nous, citoyens et acteurs sociaux, ne saisissons pas dans l’immédiat l’occasion de casser cette mécanique, nous devrons en subir pour longtemps les conséquences...