Le Lycée Général et Technologique Beaumont de Redon subit de plein fouet la baisse des moyens alloués aux établissements d’Ille-et-Vilaine.
En janvier, les enseignants du LGT Beaumont ont appris que leur DGH était amputée de 157 heures par rapport à la rentrée 2024. Cela correspond à la fermeture de 4 classes à la rentrée prochaine : une Seconde GT, une Première GT, une Terminale GT et la 2e année du BTS CRSA. Ce ne sont pas moins de 9 postes enseignants qui sont menacés.
En réaction, les enseignants ont mobilisé les parents d’élèves, les élèves, les élus du territoire, et les enseignants des collèges publics redonnais pour dénoncer cette dotation lors d’un rassemblement le 24 février 2025. Ce rassemblement a eu lieu le jour du CA DGH et a réuni près de 150 personnes. Les prises de parole de parents, d’élèves et d’élus ont montré un attachement au service public dans un territoire fortement concurrencé par le réseau privé d’éducation.
A l’issue du CA, un poste sur les 9 proposés à la suppression a été sauvé. Cela fait suite à des propositions des enseignants qui ont été acceptées par les services académiques.
En parallèle, les collègues, s’estimant victimes d’un plan social, ont sollicité la venue du DASEN dans l’établissement. Cette rencontre a eu lieu le mercredi 26 février. Environ 70 personnes ont accueilli le DASEN. La délégation composée d’une dizaine de personnes (représentants des enseignants et des parents) a pu exposer la situation et faire entendre leurs revendications. Pour ce faire, un TRMD alternatif a été constitué par les équipes. Les collègues travaillent sur ce TRMD alternatif depuis le mois de septembre 2024 en partant des besoins de l’établissement.
En résumé, la mobilisation s’est en réalité construite dès le mois de septembre en élaborant un TRMD partant des besoins de l’établissement (ce travail a été mené lors d’HIS mensuelles), en rencontrant une première fois le DASEN début décembre, en organisant deux rassemblements mobilisant l’ensemble des acteurs du secteur de l’éducation du territoire, en sollicitant un appui des élus (la députée de la circonscription a relayé la situation du LGT auprès du recteur) et en relayant la situation par voie de presse (https://www.ouest-france.fr/bretagn...)
A l’heure actuelle, les collègues du LGT sont en attente d’un retour de la DSDEN. Ils restent prêts à continuer la lutte si la réponse se montre insatisfaisante.