Mobilisation le 20 mars à Pontivy

Place Aristide Briand

Pour l’accès aux soins de toutes et tous
Pour la reconquête de la Sécu

La Sécurité sociale, une avancée sociale extraordinaire

« De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » ! Quel généreux principe solidaire pour la Sécurité sociale mise en place en 1945 dans la continuité des choix retenus par le Conseil National de la Résistance : chacune et chacun payait ce qu’il pouvait et, en échange, elles et ils étaient assurés « des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés (élection par les salariées de leurs représentantes au conseil d’administration) et de l’État ». Ainsi, la Sécurité sociale, une seule caisse, couvrait de nombreux risques : la retraite, la maladie, la famille pour les besoins des enfants, les accidents du travail et les maladies professionnelles. Ce programme ambitieux, intitulé « Les jours heureux » a été appliqué dans un pays pourtant dévasté par la guerre et par l’occupation nazie, mais il a été imposé grâce au très important rapport de forces de l’époque, gagné par la présence des salariées dans la Résistance à l’opposé d’un patronat largement collaborateur.

Tract

Car (organisation des transports)