5 septembre 2018

Sections départementales

Pendant les vacances, la politique anti-migrants a continué

55 familles mises à la rue par la préfecture, y compris des familles avec enfants scolarisés, présentes en France parfois depuis plusieurs années.

L’Etat, la préfecture ne font pas face à leurs responsabilités, les hébergements font défaut, alors qu’il serait possible de loger dignement les personnes sans abri – par réquisition de bâtiments vides, occupation de biens communaux, ouverture de centres d’hébergement d’urgence.
Il est nécessaire aussi de traiter dignement les migrants par l’examen rapide des situations administratives, la régularisation plus systématique des demandeurs, une attitude bienveillante des pouvoirs publics – pensons aux files d’attente interminables et humiliantes devant la préfecture... Délivrer des papiers c’est permettre une meilleure intégration, la possibilité de trouver un emploi et se loger. L’attitude de l’Etat est sur ce sujet contradictoire et absurde : la complexité administrative, la traque des étrangers, le coût des hébergements d’urgence sont largement contreproductifs.

A cela s’ajoute la limitation à 6 mois de l’aide sociale à l’enfance (ASE) versée par le Conseil Départemental aux familles étrangères démunies. Or ces familles sont livrées à la précarité durant des périodes bien supérieures à 6 mois – ne serait-ce que par les délais des procédures de régularisation.
Les organisations d’entraide aux migrants appellent donc à saisir le CD en signant l’appel sur
http://interpellation.ille-et-vilaine.fr
et à la manifestation le mercredi 19 septembre à 17h place de la République.

On peut aussi s’informer auprès du collectif inter-organisations (dont la FSU est membre) de soutien aux personnes migrantes et pour l’ouverture d’un centre 24/24 pour tous, toute l’année sur :
https://untoitundroit35.blogspot.com/