A la rentrée 2018 l’inspection académique table sur une augmentation d’effectifs de 250 élèves en collège et 79 en lycée. Ces prévisions sont pessimistes car elles ne tiennent pas compte du solde migratoire généralement très favorable au département d’Ille-et-Vilaine.
Lors du CTSD du 16 mars dernier, les élus du SNES-FSU 35 ont demandé la création de 53 postes dans les collèges et les lycées du département, en plus du projet initial de l’IA qui ne prévoyait au total que 4 créations en collège et 8 créations en lycée.
Les demandes des élus du SNES-FSU s’appuient sur un travail minutieux de recoupement des documents et sont fondées sur des supports de 18h solides et pour lesquels l’administration ne prendrait aucun risque en ouvrant des postes. Ces créations permettraient à de nombreux collègues TZR de se stabiliser et de fluidifier le mouvement.
Sur le secteur de la ville de Rennes, l’administration fait particulièrement preuve de frilosité. En effet, « par prudence », ce sont 10 postes qui ne seront pas créés. Les effets de la resectorisation décidée par le conseil départemental sont jugés difficiles à prévoir par l’IA qui craint des conséquences sur les postes en collège.
A l’issue du CTSD, l’IA n’a accédé qu’à 4 de nos demandes. Ce sont alors encore 49 supports de 18h qui resteront vacants et en moyens provisoires dans les LGT, LP et collèges du 35.
Les élus du SNES-FSU ont alors voté contre la proposition de l’IA dénonçant le manque d’ambition et la pauvreté des moyens alloués à notre département pourtant amené à voir sa population augmenter dans les années à venir.