En effet, à la date du 6 novembre 2020, le ministre annonce que 3 528 élèves sont testés positifs et 1 165 personnels. Sur RTL, M. Blanquer annonce qu’il s’agit là d’un chiffre « maîtrisé », finalement très faible rapporté aux 12 millions d’élèves et au million de personnels de l’Education nationale. Le hic, c’est que le ministère de la santé n’annonce pas du tout les mêmes chiffres. En effet, pour Santé Publique France, sur cette même période, 32 976 élèves de la tranche 0-19 ans sont testés positifs. De plus, ne sont pas pris en compte le nombre d’élèves asymptomatiques qui ne sont donc pas testés.

Dans l’Ille-et-Vilaine, 367 cas positifs ont été recensés par l’ARS parmi la tranche d’âge 10-19 ans la semaine 45 (soit celle de la rentrée des vacances de la Toussaint). Le ministère en annonce lui 179 sur l’ensemble de l’académie de Rennes…
Vendredi 13 novembre, le son de cloche n’est pas le même. Le ministre annonce que l’épidémie a fait un bond. Il recense 12 487 élèves positifs et 2 223 personnels. Faut-il y voir un regain de sincérité ou plutôt la confrontation à une réalité par trop visible car bien relayée dans les médias ?

Nous demandons à notre ministre d’annoncer les vrais chiffres des contaminations et de prendre les mesures qui s’imposent. La mise en place des demi-groupes doit permettre de limiter les contaminations. Le ministre doit poser un cadre clair et fixe pour leur mise en application, sans renvoyer au local, au risque de creuser les inégalités.