Communiqué de presse
Alors que le ministère reconnaît que la France a les classes les plus chargées d’Europe (étude de la DEPP de décembre 2022), on a le sentiment que le gouvernement a renoncé à améliorer les choses.
A l’échelle nationale, le 2d degré public perd 840 élèves… mais 481 emplois. Alors que la baisse démographique pourrait servir à améliorer le taux d’encadrement en diminuant le nombre d’élèves par classes, le ministère a fait le choix de faire des économies sur le dos des élèves.
Ainsi l’académie de Rennes perd 34 emplois pour une baisse annoncée de 328 élèves. Les lycées généraux et technologiques seront particulièrement touchés avec une perte de 33 emplois pour 96 élèves de plus, alors même qu’on annonce un retour des mathématiques obligatoires pour une partie des élèves de 1re, mesure qui va « coûter » 11 emplois. Au collège ce sont 25 emplois qui seront supprimés pour une diminution annoncée de 505 élèves...
Alors que le ministère fait face à une pénurie d’enseignants qui affecte particulièrement le remplacement en Bretagne, y compris désormais dans les grandes villes et les centres universitaires, il s’emploie à multiplier les annonces pour tenter de dissimuler ses difficultés : suppression de la technologie en 6e, mise en place d’une heure de « renforcement » sans cadrage national…
Au Comité Social Académique du lundi 23 janvier (déclaration préalable intersyndicale), l’ensemble des organisations syndicales a dénoncé ces orientations budgétaires qui ont fait l’objet d’un rejet unanime.