La combativité dans nos métiers est exemplaire et historique, elle s’est généralisée et diversifiée en deux mois. Car nous ne voulons ni d’un âge pivot avec ses décotes pour toutes les générations, ni d’un système à points, ni d’une redéfinition des missions avec une charge de travail encore alourdie.
Maintenir des pensions calculées sur les 6 derniers mois pour toutes et tous et revaloriser nos métiers sans contrepartie imposent d’inscrire notre résistance sur un temps long. Et nous avons du ressort, les occupations de collèges ou la créativité des équipes en lycée pour dénoncer pacifiquement les ruptures d’égalité du bac Blanquer l’ont bien prouvé ! La chaîne hiérarchique, aux ordres d’un ministre buté et orgueilleux, n’entend plus les personnels, intimide les lycéens avec des zéros, parfois avec des CRS, retire en catastrophe une circulaire indigne sur les jeunes sans papiers... La conflictualité est montée de plusieurs seuils jamais franchis dans notre académie. Pour la jeunesse, pour un bac égalitaire, pour les solidarités à développer, soyons fier
es des combats menés ! Renforcer le SNES par l’adhésion et contribuer à sa caisse de grève c’est faire jouer toute la solidarité professionnelle, d’autant plus que s’ouvre un nouveau front : des DGH en nette baisse pour la rentrée, autant de tentatives de division des équipes à déjouer avec l’appui du syndicat.Gwénaël Le Paih, 12 février 2020
Secrétaire général du SNES-FSU Bretagne
Lire le Snes Bretagne n°142 (préparation de la rentrée 2020)