Lafarge est le premier acteur du béton et du ciment dans le monde. Après sa fusion avec Holcim, le numéro 2, cet empire est encore plus grand et encore plus nocif pour la planète. Le béton est un des secteurs les plus polluants : fortes émissions de gaz à effet de serre, pollution des eaux, destructions des terres agricoles…
La pollution impacte même directement la vie des personnes travaillant ou étant proches des usines Lafarge-Holcim. En raison des fumées toxiques et des particules fines émises, les populations sont atteintes de graves troubles respiratoires. Non content d’intoxiquer son pays d’origine, notamment à Bouc-Bel-Air, Lafarge étend ses pratiques par-delà le monde, et violant les droits de l’Homme dans de nombreux pays.
Lafarge n’hésite pas à mettre ces employés en danger, comme cela a été le cas pour son site en Syrie, pays ravagé par la guerre. Sans aucune considération pour ses employés sur place, Lafarge a préféré maintenir son activité sur un site de plus en plus mis en danger par le conflit, afin de ne pas perdre cette si alléchante opportunité : vendre le ciment pour « reconstruire la Syrie ». Le cynisme est tel que Lafarge en a été jusqu’à financer le terrorisme de l’Etat Islamique en marchandant avec eux.
Les raisons d’en vouloir à cette entreprise néocoloniale sont nombreuses… Et l’argent qu’elle brasse pourrait servir à rendre justice à toutes les victimes.
A l’échelle nationale, le mouvement des Soulèvement de la Terre se mobilise contre Lafarge-Holcim et leurs comités bretons et nantais appellent à se rassembler à Nantes, rue Henri Loiret samedi 9 décembre afin de dénoncer les actions de cette entreprise infâme.