Après la suppression de 20 millions d’euros
sur les crédits pédagogiques, le gouvernement
avec la loi budgétaire rectificative, assortie
au « Pacte de responsabilité », s’apprête à
annuler encore 5 millions supplémentaires sur
des crédits ouverts pour 2014. Ces choix budgétaires
ont des conséquences qui entravent
véritablement le bon fonctionnement des
établissements publics (renouvellement impossible
des collections de livres, défraiements non prévus pour
des stages au PAF, limitation des moyens ASEN...). Avec ces désengagements,
la réussite des jeunes repose toujours plus au quotidien
sur la mobilisation et l’engagement des personnels.

Mais la pression au travail est usante et toujours plus éprouvante
avec des classes particulièrement chargées, avec des prescriptions
hiérarchiques qui font rarement l’objet de discussions. Mettre
les élèves en situation d’apprentissage impose toute
l’expertise professionnelle des enseignants : nos missions doivent
être respectées et valorisées, tout comme celles plus spécifiques
des CPE et des CO-Psy.

Dans un contexte de pénurie de l’emploi, les difficultés du recrutement
dans le second degré devraient pourtant convaincre le
Ministre d’engager la revalorisation de nos métiers. Le décret
statutaire peut devenir un outil pour faire avancer collectivement
nos revendications. à l’échelle de l’établissement, des
avancées sont possibles : en amont de la préparation de rentrée
2015, le SNES conseillera régulièrement les S1 et coordonnera
les actions collectives qui s’imposeront.

Le SNES compte bien amplifier avec l’appui de la profession des
combats qu’il porte résolument (construction d’établissements
publics, maintien de tous les CIO, remise à plat du lycée Chatel,
organisation du collège pour tous, dialogue social dans les établissements,
...). Et si les équipes restent bienveillantes pour accueillir
les stagiaires et les étudiants M1 ou M2, des mesures
sont impératives pour reconnaître la mission de tuteur. Le SNES
les revendique dans toutes les audiences et par sa pétition.

La phase INTRA des mutations est achevée et le bilan est globalement
décevant (cf article bilan intra 2104 et évolution de quelques indicateurs) pour l’ensemble des candidats faute de postes
disponibles. Plus de la moitié des 370 collègues entrants de l’INTER
sont affectés sur des zones de remplacement et 15% seulement
des 700 candidats TZR sont stabilisés en établissement.

TZR, contractuels ou stagiaires, tous peuvent compter sur les militants
et élus du SNES, mobilisés jusqu’au 18 juillet pour chercher
les meilleures solutions possibles pour leur affectation provisoire.

La permanence académique réouvrira le 21 août 2014.

La perspective des vacances est pour l’heure vivifiante.
Un très bel été à toutes et tous !

Gwénaël Le Paih