NUIT DES IUFM


TZR en STI : rassemblement le 1er octobre


La croissance que Nicolas Sarkozy avait promis « d’aller chercher avec
les dents » n’est pas au rendez-vous, on nous parle même d’entrée en
récession. Mais qu’à cela ne tienne, pas question pour le gouvernement
de changer de politique, tout va tellement bien !!
Mais faisons donc les comptes ! La perte de pouvoir d’achat pour la seule année 2008 pourrait atteindre 3%. Darcos poursuit en l’amplifiant sa politique de
suppressions de postes dans l’Education Nationale : aux 11 300 suppressions de cette
année vient s’ajouter une nouvelle vague de 13 500 (dont 11 000 dans l’enseignement
public) pour 2009 ; si les derniers arbitrages ne sont pas encore rendus
publics, il semblerait que ces suppressions se répartissent en 6000 pour
le premier degré, 4 500 pour le second degré, 500 chez les personnels
administratifs. L’enseignement supérieur présenté comme une priorité
perdrait aussi 900 emplois.

Dans l’académie, depuis 2004, nous avons perdu dans les collèges et
lycées 1440 ETP.

Curieusement, dans sa conférence de presse de rentrée, le Recteur n’a
repris que les chiffres d’élèves scolarisés. Sans doute ne pouvait-il pas
parler d’une rentrée réussie sur le plan qualitatif. Et pour cause !
Par notre combativité l’an passé, nous avons dans l’académie contraint le
rectorat à transformer les Heures supplémentaires en Heures postes et
en BMP : en juin c’était de l’ordre de 74 ETP. Avant la phase
d’ajustement (affectation des TZR) en juillet puis en août, le Snes
académique fort des remontées des établissements, a fait valoir d’autres
demandes : elles ont été pour une part satisfaites. La bataille des HS a
donc payé. C’est aussi le cas dans nombre d’académie. Darcos pour
2009 ne reconduit pas les transformations d’emplois en HS : c’est aussi
le résultat de la mobilisation en 2008 contre les HS .

Par notre combativité nous avons aussi obtenu l’abrogation des décrets
de Robien, l’augmentation significative de l’accès à la hors classe (dans
l’académie + 20 pour les certifiés ; + 6 pour les CPE) ; des négociations
s’ouvrent sur l’élévation du niveau de recrutement et la revalorisation des
débuts de carrière, sur la réforme du lycée.
Il faut donc, comme nous l’avions décidé lors de la CA nationale du
SNES de juin dernier poursuivre les mobilisations et en déterminer les
formes.

L’Ecole est une préoccupation majeure de la population, de nombreux
sondages l’attestent.

Il est donc important de faire connaître aux parents, aux élèves, à
l’opinion publique en général la situation de l’Ecole. Nous devons
absolument stopper la dégradation du service public d’éducation et
contraindre le gouvernement à d’autres choix. Nous devons nous
mobiliser et convaincre les parents de se joindre à la bataille.

9septembre 2008

Michelle Carmès


Dernière minute (10/09)
COPsy : le rectorat recule !

Des enseignants ne seront pas nommés en CIO ...(lire le communiqué)
(lire le compte rendu détaillé)


La FSU Bretagne a rencontré le directeur de l’IUFM