Nous avons d’entrée précisé que notre objectif était de trouver au plus vite une solution à la situation de crise entre l’IUFM, intégré à l’UBO, et les autres Universités bretonnes ; nous avons insisté sur le fait que les orientations développées en terme de formation mettaient, de notre point de vue, l’IUFM en danger.

La FSU pense qu’on peut trouver une solution sur la base des positions suivantes que nous avons exposées à Daniel Seguin :

La FSU se bat pour un projet cohérent et de qualité pour la formation des maîtres. Dans se cadre le recrutement au niveau master est une reconnaissance de la complexité du métier d’enseignant. Néanmoins ce diplôme doit intégrer la formation professionnelle, mais sans s’y limiter pour en faire un master à dimension recherche.

La formation au métier d’enseignant doit être intégrée à tous les niveaux de la formation des étudiants et doit s’appuyer sur le savoir-faire de l’IUFM et les compétences des universités.

Aucun établissement, IUFM ou Université, ne peut revendiquer le monopole de la formation, ni pour le premier degré, ni pour le second degré. Tout étudiant, quelle que soit son université d’inscription doit pouvoir préparer un master ouvrant aux métiers de l’enseignement.

Ce nouveau master reste à inventer et ce travail nécessite la collaboration des quatre universités bretonnes et de l’IUFM de Bretagne. Il doit être cohabilité par les quatre universités. Toute autre démarche mènerait à une concurrence et une surenchère néfastes pour tous et en particulier pour les personnels de l’IUFM et des universités et les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement.

La FSU Bretagne appelle à participer massivement à la nuit de l’IUFM qui se déroulera le 24 septembre sur les 5 sites de l’IUFM de Bretagne.