La CAPA des CPE avancement accéléré s’est tenue ce mercredi 16 juin 2021. Aucun collègue n’avait saisi la CAPA contestation PPCR. L’avancement accéléré concerne le passage du 6é au 7é échelon et du 8é au 9é échelon. 17 collègues étaient promouvables, 9 au 6é pour trois promotions, 8 au 8é dont deux promotions.
Echelon 6 : Trois promotions étaient possibles (30%). Cinq collègues avaient un avis excellent. Nous avons examiné la situation de ces collègues et avons demandé que le classement soit établi sur des critères objectifs à mérite égal. En effet, les items ainsi que l’évaluation littérale ayant été pris en compte pour l’avis final du recteur, il n’y avait pas lieu selon nous de les réexaminer. Nous avons demandé de retenir les critères d’ancienneté dans le corps, puis dans l’échelon. Au final , nous étions d’accord avec la proposition de l’administration sur les équilibres en genre. Par ailleurs, cette proposition respectant le critère d’ancienneté dans le corps, nous avons donné notre approbation à ce projet.
Echelon 9 : trois candidat·e·s étaient évalué·e·s excellent, deux promotions étaient possibles. Pour les départager, nous avons proposé les mêmes critères que pour l’échelon 6. Le débat s’est porté sur les équilibres en genre. En effet, la répartition en genre des candidat.e.s était de 75% de femmes et 25% d’hommes. Or avec deux promotions, le résultat ne pouvait qu’être déséquilibré. Nous avons défendu le principe d’un arbitrage favorisant la réduction des inégalités de genre, donc deux femmes. Ce choix étant aussi conforté par le critère de l’ancienneté. Le projet a été validé à l’unanimité.
Toutes nos interventions ont eu pour fondement le respect de l’égalité de traitement entre toutes et tous les collègues. Dans cette instance, prenant acte des avis des évaluateurs primaires et du recteur, nous avons veillé au respect des droits de chacun·e·s en nous appuyant sur des critères objectifs. Le débat sur lequel le rectorat nous a amené, consistant à mettre en avant des qualités ou des mérites singuliers, ne pouvait selon nous, servir de base à ce départage. En effet, même si certains éléments sont une réalité intangible (éducation prioritaire, tuteur de stagiaires, et autres conditions d’exercice difficile…), l’administration ne nous a pas fourni d’éléments précis permettant de garantir que toute et tous soient traité·e·s de la même manière.
Nous avons alerté le rectorat sur le risque de donner trop d’importance aux mission extérieures à l’établissement dans les évaluations. Selon nous, le métier de CPE au sens de la circulaire de missions s’exerce d’abord et avant tout dans l’établissement. Si une trop grande importance est donné à ces actions, des collègues extrêmement investi et dévoué·e·s à leur métier pourraient être injustement écarté·e·s des promotions.
En fin de commission, nous avons attiré l’attention de l’administration sur la nécessité de prendre en compte les situations particulières de collègues évalué·e·s avant 2017 pour l’accès à la hors-classe. Notamment les collègues évalués “satisfaisant”, dont certain·e·s avaient été jusque là toujours bien noté. Cette situation pourrait amener à une rupture d’égalité de traitement et provoquer chez certain·e·s le sentiment d’être lésé·e·s et non reconnu·e·s dans leur investissement professionnel. Nous avons rappelé que dorénavant l’admininistration sera seule face à cette responsabilité, sans le regard collectif de la profession que nous portions dans ces commission. Nous continuerons néanmoins à porter, sous des formes différentes, la parole de tous les collègues dans leur ensemble et à défendre leurs intérêts.
Le bénéficiaires de l’avancement accéléré :
Type d’établissement |
Nb d’éligibles |
Nb de bénéficiaires |
Collège |
11 |
3 |
Lycée |
2 |
1 |
LP |
4 |
1 |
Sexe |
Nb d’éligibles |
Nb de bénéficiaires |
Hommes |
5 |
1 |
Femmes |
12 |
4 |
Échelon |
Nb d’éligibles |
Nb de bénéficiaires |
6 |
9 |
3 |
9 |
8 |
2 |