20 février 2024

Sections départementales

Mobilisées pour l’abandon du « Choc des savoirs »

Mobilisé·e·s pour l'abandon du « Choc des savoirs »

Depuis plusieurs semaines, les collègues s’opposent vivement au « Choc des savoirs » et, en particulier, à la mesure instaurant la mise en place de groupes de niveaux en collège.
Une pétition intersyndicale est en ligne pour refuser cette réforme.
Après les grèves du 1er et du 6 février, de nombreux collègues et parents d’élèves sont restés mobilisés et agissent :
 en présentant des vœux/motions lors des CA où les TRMD (tableaux de répartition des moyens) actent la mise en place de ces groupes en français et mathématiques avec toutes les conséquences néfastes sur les autres matières du fait du financement sur les heures de marge.
 en se réunissant devant les établissements avec une banderole qui annonce le refus du tri des élèves et en faisant venir la presse
 en organisant par le biais des associations de parents d’élèves des réunions d’information aux parents
 en distribuant des tracts aux parents
 en participant à des réunions publiques sur le sujet
 en partageant leurs actions sur la page dédiée du site du SNES-FSU35
Lundi 19 février, une réunion publique réunissant une soixantaine de personnes s’est tenue à la maison des associations de Rennes : à la tribune, des enseignants du premier degré, de collège, de lycée général et technologique, de lycée professionnel de différents syndicats, un principal de collège, des lycéennes, une représentante de la FCPE ont tour à tour décliné les motifs de refus de cette réforme « Choc des savoirs ». Un temps d’échange a permis d’exprimer le besoin d’élargir la mobilisation, d’aborder quelques modes d’actions envisageables (organisation de journées « collège mort » par les parents alternant avec les grèves des personnels, occupations d’établissements la nuit, manifestations...).
Dans ce contexte, la journée d’action « fonction publique » du 19 mars sera un rendez-vous essentiel pour manifester notre opposition au choc des savoirs et ancrer la mobilisation dans la durée avec les différents acteurs de l’école.
Il est important d’ores et déjà de déposer une heure d’information syndicale dans les établissements pour la semaine de la rentrée. Dès lundi, dans certaines académies, les collègues seront de retour dans leurs établissements et construiront la lutte. Au niveau national, une large intersyndicale a adressé un courrier à notre ministre Nicole Belloubet.

Aucun répit ne doit être laissé à notre gouvernement !