Vendredi 24 janvier, le projet de loi sur la réforme des retraites sera présenté en conseil des ministres. Au même moment, les salarié.e.s du Public et du Privé exprimeront par la grève et dans la rue leur refus indéfectible de cette retraite par points.
Nous ne sommes pas dupes : l’âge pivot de 64 ans pour percevoir une retraite sans décote a été suspendu à la condition que les partenaires sociaux trouvent une solution de financement. Or le cadre contraint imposé ne permet aucun accord ! Nés avant ou après 75, la décote nous concernera toutes et tous !
Nous, enseignants, nous ne sommes toujours pas dupes lorsque notre ministre annonce compenser les 30% de pertes sur les pensions par une revalorisation. Quelle revalorisation ? Aucune loi de programmation budgétaire n’est engagée mais les contreparties, elles, se dessinent déjà.
Allongement du temps de travail, quelques primes entre les mains des chefs d’établissement à distribuer contre de nouvelles missions imposées aux collègues : refusons cette nouvelle dégradation de nos métiers !
Depuis le 5 décembre, les personnels de l’Education Nationale ont fait grève massivement à quatre reprises. Le 24 janvier, poursuivons et amplifions la mobilisation ! C’est maintenant que nous pouvons agir pour gagner cette lutte qui a toujours le soutien de la population !