Les suppressions massives de postes dans l’Académie de Rennes à la rentrée 2005 (plus de 500 emplois) ont conduit des centaines de collègues non-titulaires au chômage. L’indemnisation pour la perte d’emploi, gérée par le rectorat, a pris un retard considérable : les collègues ayant déposé leur dossier d’indemnisation au plus tard début septembre percevront au mieux une indemnité fin décembre ! Un tel retard dans le versement des allocations chômage a plongé de très nombreux collègues dans des situations matérielles insupportables et douloureuses.

La section académique du SNES a alerté dès fin septembre le Recteur sur le nombre très important de non-titulaires au chômage et le retard prévisible dans le versement des indemnités. L’augmentation du nombre de demandeurs imposait de renforcer le bureau de gestion des allocations chômage tout en facilitant les avances.

La bienveillance affichée par le Recteur sur ce dossier en septembre n’a pas été confirmée par des actes : la détresse de nos collègues est scandaleusement ignorée par leur employeur qui leur demande de faire encore un effort et de patienter jusqu’au mois prochain !

Depuis plus d’une semaine le secrétariat académique du SNES demande à être reçu par le secrétairat général du rectorat afin d’obtenir une information précise sur l’état d’avancement des indemnisations et faire pression pour accélérer les prises en charge.

Le rectorat ne souhaite pas communiquer sur ce dossier et refuse toute rencontre : sans réponse du secrétariat général du rectorat dans les tous prochains jours, le SNES académique réagira et mènera une action pour que les collègues se fassent entendre et que soit mis fin au scandale de la non-indemnisation des chômeurs.

Des formations supprimées, des options fermées, des classes surchargées, des titulaires contraints à l’auto-remplacement, des recrutements par concours en baisse et des centaines de non-titulaires expérimentés au chômage : voilà la réalité de l’Education nationale aujourd’hui.