La FS-SSCTA (formation spécialisée Santé Sécurité au travail Académique (qui remplace le CHSCTA) a été installée ce mercredi 8 février en présence de l’administration et des représentants des différentes organisations syndicales.
Elle a, dans un premier temps, adopté son règlement intérieur. La FSU a fait ajouter un article mentionnant, conformément au plan d’action à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, la désignation d’un référent ou d’une référente pour les actes de violences, discriminations, harcèlement moral ou sexuel et agissements sexistes par les représentants du personnel composent l’instance.
Frédérique Lalys a été désignée secrétaire de l’instance, Angélique Chevalier (SNASUB-FSU) est sa suppléante. Elle a également été renouvelée dans ses fonctions de référente pour les actes de violences, discriminations, harcèlement moral ou sexuel et agissements sexistes.
Divers éléments relatifs à la situation sanitaire ont été abordés. De nouvelles règles s’appliquent au 1er mars. Le jour de carence est rétabli, l’isolement n’est plus obligatoire en cas de COVID et les personnels, jusque-là reconnus comme vulnérables au COVID et qui bénéficiaient d’ASA connaissent un retour au droit commun au 1er mars 23. Seuls quelques personnes sont concernées dans l’académie. Les personnes qui ne peuvent pas reprendre relèveront désormais du régime du congé maladie qui s’applique. L’administration s’est engagée à accompagner au mieux les quelques collègues qui ont été durablement éloignés de l’activité. La FSU a dénoncé ce « retour à la normale » et le jour de carence qui est une mesure injuste et vexatoire pour l’ensemble des personnels. L’infirmière et la PSYEN suspendues pour défaut de vaccination le restent. La question du manque de médecins du personnel dans l’académie a été abordée, la FSU s’est inquiétée des missions des infirmières qui pourraient en partie pallier ce manque de médecins dans les solutions imaginées par l’administration.
Enfin, la FSU a condamné les annonces du ministre sur le collège et en particulier les menaces sur l’avenir des professeurs de technologie. Elle a dénoncé la violence de l’annonce pour les professeurs, la mise à l’écart des collègues dans la réflexion sur les difficultés scolaires et la centration sur les savoirs fondamentaux qui ne permet pas forcément de résoudre les difficultés scolaires. Sur le fond comme sur la forme les annonces sont inacceptables. La secrétaire générale a répondu que si la techno disparait complétement des programmes de la 6e, y compris en SEGPA tout en reconnaissant que la situation en Bretagne n’était pas la même qu’à l’échelle nationale car beaucoup d’établissements proposaient 2h de technologie en 6e. Elle a redit qu’une réécriture des programmes du cycle 4 était en cours pour arrimer la techno aux NSI et SNT. Elle dit avoir bien reçu notre alerte et que l’administration serait vigilante à l’égard des professeurs de technologie, mais pas seulement.
La FSU a demandé que le point soit traité spécifiquement lors de la prochaine FS-A qui est prévue à la rentrée le 28 février.