Depuis l’adoption d’un nouveau protocole sanitaire le 1er février, la situation est restée confuse en ce qui concerne la lutte contre l’épidémie de COVID-19 dans les établissements scolaires.
Depuis l’adoption d’un nouveau protocole sanitaire le 1er février, la situation est restée confuse en ce qui concerne la lutte contre l’épidémie de COVID-19 dans les établissements scolaires.
C’est ainsi que deux jours après le CHSCT ministériel du 10 février, la FAQ est modifiée en catimini le vendredi 12 au soir pour reconsidérer la fermeture automatique d’une classe en cas de variant anglais, devenu sans doute devenu subitement moins contagieux... Le ministre semble plus préoccupé par des annonces médiatiques que par la réalité de leur mise en œuvre sur le terrain. La question des tests est à cet égard éloquente. Le gouvernement annonce depuis le 6 novembre « 1 million de tests par mois » pour traiter au cas par cas les situations. A l’échelle de l’académie de Rennes, cela représente 50 000 tests… mais sur l’ensemble du mois janvier, seulement 2000 ont été effectués. En effet, la main d’œuvre disponible pour mettre en œuvre ces tests dans les établissements scolaires est insuffisante. Même si toutes les infirmières acceptaient les faire, il faudrait, en Bretagne, plus de 1300 personnes consacrées uniquement à cette tâche pour atteindre les objectifs affichés par le gouvernement. Ces chiffres illusoires sont pourtant régulièrement réaffirmés. C’est « 200 000 tests salivaires par semaine » qui sont désormais promis, mais le problème est le même. Pour y faire face, certains Rectorats ont donc envisagé de demander aux professeurs de tester leurs élèves…
Dans l’académie, le SNES est intervenu à l’occasion du CHSCTA du 9 février pour faire le point sur la situation. Vous pouvez retrouver sur dans cette rubrique Santé et Sécurité au travail toutes les dernières informations sur une situation plus que jamais évolutive.